Il s’appelait Navid Afkari, ce jeune Iranien de 27 ans était champion olympique de lutte, il a remporté de nombreuses médailles pour son pays lors de compétitions international. Une idole pour la société civile iranienne.
Ce soir, il n’est plus, exécuter par pendaison par son propre pays dirigé par le régime duodécimo des mollahs .En 2018, comme des centaines de milliers de jeunes Iraniens il ose manifester pour dénoncer la situation économique et sociale très précaire en Iran mais aussi surtout pour un droit élémentaire celui de l’eau, la province de Chiraz où vivait Navid Afkari fait face à des coupures générales et longue de l’eau potable et courante .Accuser d’avoir tué un fonctionnaire de la compagnie d’eau de la ville de Chiraz, il n’ a cessé de le répéter : il a été forcé et contraint d’avouer sous la torture. Pourtant aucune preuve matérielle n’existe, un élément vidéo censé être à charge a même été reconnue comme étant non fiable. Mais il fallait agir vite pour le régime qui ne peut que survivre que par le contrôle de la peur et qui ne pardonne pas a ce personnage public de l’avoir ouvertement critiquer. La sentence du qesas (la loi du talion) a été exécutée samedi matin dans une prison de Chiraz, dans le sud de l’Iran, a précisé à la télévision étatique le procureur général de la province de Fars, Kazem Mousavi. La peine capitale a été appliquée « face à l’insistance de la famille de la victime », il ajoute. Mais selon l’avocat de Navid Afkari, Hassan Younesi, une rencontre avec la famille de la victime devait avoir lieu dimanche pour « demander pardon » et ainsi éviter l’application de la peine capitale. « Etiez-vous si pressés que vous avez refusé à Navid son droit à une dernière visite », s’est insurgé M. Younesi sur Twitter.
Il est si regrettable que les appels des athlètes du monde entier, et tout le travail en coulisses du CIO, avec le Comité national olympique iranien, la Fédération internationale de lutte et même la Fédération iranienne de lutte, n’aient pas pu stopper la barbarie. Il est encore plus regrettable d’exécuter un homme innocent dans ce mois de Muharram, juste après avoir pleuré la tragédie de l’Imam Hossein ! Où se trouve la compassion des Mollah iranien qui pleure la tragédie de KERBALA, face à une mère en larmes, meurtrie il y a quelques jours dans une vidéo rendu publique et qui implore depuis des mois les hauts fonctionnaires de l’État d’épargner son fils.
Jamais dans aucune autre référence que le Saint CORAN je n’est apprit et lu à quel point DIEU est miséricorde et pardon, mais au nom de quel DIEU ces extrémistes iraniens au pouvoir osent-ils commettres ces flagrantes injustices et oppression d’un peuple qui leur a pourtant tout donné et offert le pouvoir et l’état. J’ai eu le cœur brisé en écoutant ces mots en persan de Navid lors de son dernier contact avec sa famille le 06 septembre dernier, on peut retrouver la vidéo en ligne .
Sachant qu’il allait être exécuté dans quelques jours, il disait : »Que tout le monde sache qu’au 21ème siècle, avec tous les discours sur les droits de l’homme et ses déclarations à l’ONU, un individu innocent qui a fait tout ce qu’il pouvait pour faire entendre sa voix a été exécuté .Votre silence signifie soutenir l’oppression et la tyrannie, soutenir l’exécution d’un innocent. Mon seul pouvoir est la voix des défenseurs de la liberté.
Exécuter pour avoir fait entendre sa voix, exécuter pour faire peur à un peuple. Navid ils t’ont certes assassiné mais il y a quelque chose de plus fort qu’ils ne t’enlèveront jamais: ton courage. Tu seras pour toujours dans le cœur de millions d’Hommes et d’Iraniens épris de liberté, d’amour et de justice.
Rest in peace champion 
Hussein.
